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Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?

C’est certain,  les Shadoks n’étaient pas bien malins! La preuve, en y regardant à 2 fois, ils n’étaient pas fichus de réfléchir par eux-même et ne pouvaient donc faire autre chose que d’obéir sans discernement aux ordres de leurs chefs.

 Et les chefs avaient toujours un bon principe shadokien pas piqué des hannetons pour remettre les troupes sur le chemin de la pompe. Car, la spécialité shadokienne consistait à « pomper beaucoup ».

« Je pompe, donc je suis »

Le célèbre « Je pense donc je suis », n’est-il pas à merveille parodié : c’est vrai qu’il aurait pu dire « je pense que je pense et donc je pense que je suis » notre Descartes. Il aurait souligné ainsi, que ce qui a l’air aujourd’hui d’un axiome universel, n’est ni plus ni moins que sa façon de voir le monde.

« Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien plutôt que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas » 

N’est ce pas une superbe illustration par l’absurde de nos comportements habituels bien ancrés dans nos mémoires qui nous limitent considérablement dans la portée de notre champ d’action. Paul Watzlawick, lui-même nous avait prévenu : les habitudes sont des apprentissages.

Et à force de faire la même chose, on ne sait plus qu’on pourrait faire autrement. Comment faire un problème : il suffit de continuer à faire plus de la même chose qui ne fonctionne pas. D’ailleurs, Shodoko le génie était parfaitement d’accord avec l »école de Palo Alto et la thérapie brève et systémique. Pour sortir d’un problème, mieux vaut arrêter les tentatives de solutions inopérantes, car c’est bien elles qui posent problème « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème » est donc un paradoxe shadokien de bon sens.

« Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir »

Dit autrement, « plus ça rate, plus on a de chances que ça marche », Troublant, non ! ça tient debout pourtant. Rappelez vous, le chef Shadoko avait bien prévu que le lancement d’une fusée a 99,9% de chances d’échouer, alors le mieux que l’on puisse faire quand on est Shadoks, c’est de se dépêcher de faire rater 999 lancements afin de pouvoir en lancer un 1000ème qui, selon les statistiques, devrait réussir!

Il faut reconnaître que le Chef Shadoko, particulièrement fort en rhétorique, savait parler à son peuple :  » Ce n’est qu’en pompant que vous arriverez à quelque chose et même, si vous n’y arrivez pas, et bien ça vous aura pas fait de mal »

« Mieux vaut regarder là où on ne va pas, parce que, là où on va, on saura ce qu’il y a quand on y sera »

Bien sur, l’idée consiste à se demander « Comment réussir à échouer »! Evitons de nous concentrer sur l’objectif, on augmentera les chances de ne pas l’atteindre!

Par conséquent, le rôle d’un chef d’état c’est de limiter le mécontentement du peuple Shadoks qui continuaient à pomper, encore et toujours, sans connaître le sens de leur travail. Et vous savez quoi, le chef Shadoko est particulièrement stratège et manage ses troupes avec des principes infaillibles …

… « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »

Joëlle Ankaoua, Coach « Résoudre un problème relationnel, c’est souvent arrêter de faire plus de la même chose qui ne fonctionne pas »

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